3 février 2013

Céline, sur l'éducation des enfants


« (...) l'enfance alors, c'était des gifles ! « Respire donc à fond, petite frappe ! vlac ! laisse ton nez tranquille, scélérat ! tu pues, tu t'es pas torché ! cochon !... » les illusions quant aux instincts sont venues aux familles plus tard, bien plus tard, complexes, inhibitions, tcétéra... « tu pues, tu t'es pas torché ! te farfouille pas la braguette ! » suffisait avant 1900... et tornades de beignes !... bien ponctuantes ! c'était tout !... le môme pas giflé tournait forcément repris de justice... frappe horrible !... n'importe quoi !... votre faute qu'il tournait assassin !... (...) »

Louis-Ferdinand Céline, D'un château l'autre (1957) ; Gallimard / Folio.

2 commentaires:

  1. Si tu as une réponse à cette question, elle m'intéresse.

    Ta question me semble liée au moins en partie à celle de l'éducation. Mais cette question de l'éducation ne se pose plus depuis qu'il n'y a plus qu'une réponse possible, les autres étant forcément archaïques et malsaines.

    Ces questions sont tellement lourdes de conséquence qu'il semble plus raisonnable de s'en tenir à la réponse que leur opposait Cioran : "Avoir commis tous les crimes hormis celui d'être père".

    J'en viens à me demander si j'ai bien fait de résumer à quelques lignes un passage de quasiment deux pages qui a d'abord retenu mon attention sur un plan assez bêtement formel. Le propos de Céline me semble finalement plus ambigu qu'il ne paraît dans ces quelques lignes.

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