9 octobre 2010

Premières lignes : Sexus de HENRY MILLER


« Ce doit être jeudi soir que je la rencontrai pour la première fois - au dancing. J'arrivai au bureau, le lendemain matin, ayant dormi une ou deux heures. J'avais l'air d'un somnambule. La journée passa comme un rêve. Après dîner, je m'endormis sur le divan, pour me réveiller tout habillé le matin suivant, sur les six heures. Je me sentais frais et dispos, le cœur pur, obsédé d'une seule idée : la posséder à tout prix. Tout en traversant à pied le parc, je me demandais quel genre de fleurs lui envoyer avec le livre que je lui avais promis (Winesburg, Ohio). J'approchais de ma trente-troisième année, l'âge du Christ en croix. Une vie entièrement neuve s'ouvrait devant moi, pourvu que j'eusse le courage de tout mettre en jeu. En fait, l'enjeu était nul ; j'étais au plus bas de l'échelle ; un raté dans toute l'acception du terme. (...) »
 
Henry Miller, Sexus (1949) ; traduction de Georges Belmont.

1 commentaire:

  1. ANCIENS COMMENTAIRES (OVERBLOG)
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    ça a l'air assez plat ... même Bukowski fait mieux !

    Commentaire n°1 posté par Zorglub le 10/10/2010 à 08h48

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    Je peux pas dire, je l'ai pas encore lu celui-là.

    Bukowski, je trouve qu'il réussissait souvent bien ses entames, j'ai encore en mémoire les débuts de Women ou du Postier, ou encore de Souvenirs, c'était accrocheur.

    Là, je suis un peu partagé, mais je crois qu'il faut se méfier du côté un peu béni-oui-oui qui affleure à première vue.

    Réponse de Hank le 10/10/2010 à 09h17

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