Très court roman publié dans les     années 20, sur le poids de la mère, ses effets castrateurs sur un  fils lorsque l'amour maternel est perverti par un tempérament  dominateur. Avec en toile de fond, comme - je crois - toujours chez     Mauriac, une réflexion sur les valeurs bourgeoises de l'époque.      
     Au delà de cette réflexion, qui sera plus au centre d'un roman comme Le noeud de vipères  par exemple, c'est surtout une     interrogation sur la capacité des gens à aimer pour de bonnes  raisons, sur la pureté des sentiments, sur les motivations profondes et  réelles qui poussent un être vers un autre. Dans ce trio     affectif, entre la mère, le fils et la belle-fille, on peut se  demander qui aime qui. La réponse semble se trouver dans l'amour  inconditionnel que chacun porte à soi-même.   
 

 

 
 
 
 
 
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